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Etapes du DEUIL : le DENI
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D’abord on est abasourdi: « non, ce n’est pas vrai, ce n’est pas possible, lui ou elle qui était si ..., je n’arrive à y croire, je ne m’y ferai jamais, je crois toujours qu’il va rentrer, etc. ». Cette période d’abattement est aussi de l’incrédulité et parfois de la dénégation. On n’admet toujours pas la mort puisqu’elle est inadmissible. Il y a l’espoir qu’il y a une erreur quelque part, que tout n’est qu’un mauvais rêve et qu’on finira bien par s’en sortir. Toutes les énergies sont tendues pour récupérer l’absent d’une manière ou d’une autre.

Ce refus d’accepter la réalité constitue une sorte d’auto-défense devant l’inéluctable. Toute notre énergie vitale s’insurge devant une réalité et prétend la nier. Dans un premier temps, c’est une réaction saine, normale, face à ce qui arrive, elle permet, un temps, de soulager sa souffrance, se « protéger » de la douleur en prolongeant dans l’imaginaire la vie du défunt. S’y enfermer, ne pas parvenir à la dépasser peut devenir grave.  

Cette étape est d’autant plus fortement ressentie que le décès est brutal, inattendu.   

D’autres vont faire comme si cela n’avait pas eu lieu. Ils n’ont rien à refouler, puisque cela n’a pas eu lieu. Lorsqu’il n’y a pas d’enterrement, ni de cadavre, on sait que le deuil est plus difficile. C’est le cas de toutes les «disparitions », les disparus en mer, en montagne ou les non-revenus de la guerre. Tout le monde connaît des mères qui ont gardé intacte la chambre de leur fils qui n’est jamais revenu et qui mettaient son couvert à table tous les jours. D’autres continuent à aller le chercher à la sortie de l’école. Le deuil des enfants mort-nés dont autrefois on ne rendait jamais le corps à la famille était particulièrement difficile à faire. Et la dénégation est pire que le refoulement car elle peut mener à la psychose.   

Le déni de ce deuil peut se cumuler avec un deuil suivant, même 40 ans après et la dépression pathologique peut venir de cette accumulation .   

On ne veut pas souffrir, donc on ne rentre pas dans le deuil et on ne pourra donc pas en sortir. Le déni c’est une protection, pour tenir debout, ce n’est pas une faute. 
 
Comment sortir du déni ?

Il est nécessaire de s’en rendre compte. L’entourage, une amie peut essayer d’alerter. Commencer par un groupe d’écoute. Un groupe de parole est un lieu neutre où vous pourrez exprimer votre détresse, il faut pouvoir mettre des mots sur ses émotions.  

Puis, on peut voir un professionnel, un bon thérapeute. Il existe des techniques en psycho, thérapie de groupe pendant laquelle on va revivre le deuil, enterrer la personne, travailler avec des mots, des colères. Après vous serez libérés. 

 
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Informations légales Retour haut de page Mise à jour: 18 06 2010