Si les trois conditions de l'onglet médiumnité sont nécessaires à l'établissement d'une communication, elles ne sont pas suffisantes pour obtenir une bonne communication.

Voici deux exemples qui introduisent la notion de la disponibilité de l’esprit, de l’entité que vous souhaitez contacter.

Un exemple de Mme X qui aimerait des nouvelles de sa mère décédée à l’âge de 28 ans, alors que ses filles ( dont Mme X) n’avaient que 5 ans et 8 ans : le contact est impossible. 
Un autre exemple d’un père voulant contacter son fils qui s’était suicidé : pas de réponse ! 
 
1. Cette mère a pensé en mourant : « je ne dois pas abandonner mes enfants à cet âge, je dois rester pour m’en occuper ». 
Elle est donc restée coincée dans un monde intermédiaire, un monde parallèle, un monde virtuel où elle a passé 60 ans sans rien voir, sans rien entendre.

2. Ce jeune qui s’est suicidé, a pensé, « je vous tire ma révérence, je ne veux plus rien voir,  plus rien entendre de vous ».  
Il va donc passer la suite de sa "vie" dans un espace temps parallèle où il ne verra rien et  particulièrement pas les personnes venu le chercher pour l’emmener et il n’entendra pas le médium. 
 
On emploie l’expression : ils ne sont pas détachés (de la terre), ils ne sont pas dans la lumière.  

L’au-delà est un lieu où la pensée est active, elle est créatrice :
Krishna enseigne dans la Bhagavad-Gitâ que les pensées, les souvenirs de l’être à l’instant de quitter le corps déterminent sa future condition…de l’autre côté.  C'est bien de cela qu'il s'agit. Il faut donc aider ces âmes "errantes".

Cet espace temps est le domaine d’action du p-a-s-s-e-u-r d’âmes :

Le p-a-s-s-e-u-r d’âmes devra faire comprendre à cette dame que ses enfants sont grands, qu’ils sont grands-parents maintenant, qu’ils n’ont plus besoin de leur mère et qu’elle peut donc partir vers la lumière avec les gens qui sont là pour l’emmener ! Cela a pris près de 2 heures de négociation !

Il va également discuter avec ce jeune, pénétrer dans cet espace intermédiaire pour lui faire comprendre qu’il est mort, qu’il doit regarder autour de lui les personnes (décédées) qu’il connait et qui viennent le chercher. En faisant un effort, il va les voir et il quittera cet espace où il était bloqué. Il pourra, ensuite seulement communiquer avec nous.   

Dans d’autres cas, la personne était trop attachée aux biens terrestres pour les quitter facilement. Il faudra lui expliquer !   

La pensée que vous avez en mourant crée les conditions de votre vision de l’Au-delà : c’est très important d’y prendre garde.   

Il est bien aussi de donner la « permission » de mourir à ceux qui nous quittent, la permission de se détacher du matériel, de se détacher de la vie terrestre.  

Si l’on parle souvent d’acharnement thérapeutique, il faudrait aussi parler d’acharnement affectif. La personne mourante n’aspire qu’à être libérée, celle qui est là, à côté d’elle, veut la retenir à toute force : n’est ce pas surtout de la peur et de l’égoïsme ?  
Pour sa vie future, vous avez compris qu’il est bon de l’autoriser à partir. C’est une notion très importante pour l’accompagnement en fin de vie.   

Pour revenir au contact demandé au médium, si le message obtenu ne concerne que la vie de la personne et s’arrête au moment de sa mort, cela signifie que l’âme n’est pas dégagée, il faut faire appel au p-a-s-s-e-u-r d’âmes.