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Etapes du DEUIL : la RECONSTRUCTION

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Les techniques de communication L'organisation de l'Au-delà
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Cette phase est l’intégration du deuil dans une histoire personnelle. Ce n’est en aucun cas l’oubli de celui ou celle qui nous a quittés, mais c’est l’acceptation de rentrer dans le cycle de la vie avec son vécu, si douloureux soit-il. Le travail de deuil sera alors réalisé... 

Avec le temps, vous commencerez à vivre des périodes pendant lesquelles vous arrêterez de penser sans cesse à votre perte. Le souvenir mélancolique remplace l’absence intolérable du défunt. Il devient possible de sourire. Vous serez alors en mesure de vous concentrer sur les tâches quotidiennes. Une grosse peine ne peut s’oublier complètement. Elle finit plutôt par se positionner parmi les autres exigences plus immédiates de la vie. Des amitiés plus profondes peuvent se forger au cours du processus de partage. Vous serez par la suite peut-être encore plus conscient de la valeur de la vie, des gens et des expériences  . 

  La personne est capable de se tourner vers l’extérieur, elle multiplie ses échanges avec le milieu extérieur. L’espoir et les projets de vie renaissent, de nouveaux avantages ou de nouveaux modèles de comportements apparaissent. On commence à acquérir de nouvelles compétences et les succès rendent confiance. Il convient alors de déterminer si l’on va s’engager dans de nouvelles relations, de nouvelles amitiés ou de nouvelles amours .

 Se guérir du deuil peut être vécu comme un désaveu, un oubli ou une ingratitude envers le disparu. En fait le processus de deuil fait jouer les pulsions de vie contre les pulsions de mort.

Le problème essentiel est de savoir si le travail de deuil est fondé sur un processus de résignation ou un essai d’intégration de la mort de l’autre dans la vie de l’un. Il faut vivre avec ce mort, ce vide, cette absence définitive. Non s’y résigner parce qu’on ne rien y changer, mais élaborer l’absence du mort, retrouver lui en soi et soi en lui, instaurer un dialogue.

Faire le deuil, c’est faire la paix et se défaire de ses liens. Et il faut du temps. Dans notre monde de l’instantané et de l’éphémère, on voudrait se “ débarrasser ” de la souffrance le plus vite possible. Mais le processus de guérison prend du temps. Négliger ces différentes étapes, c’est risquer de gommer la mort par des paroles trop rapides : “ Il est heureux maintenant, il va nous aider. ” Même si elles sont vraies, elles demandent de donner du temps au temps, le temps de mettre en place une nouvelle relation avec le défunt. Tout ce que son départ a bousculé demande un nouvel équilibre. La vie a repris sa place. Et aimer de nouveau, ce n’est pas trahir celui qui est parti.   

Cette période n’est pas acquise une fois pour toutes, il peut y avoir alternance entre mélancolie et espoir, de plus, elle peut être perturbée, suivant les personnes, par un anniversaire ou un événement fortuit à des dates plus ou moins sensibles : la date présumée d’accouchement, la date anniversaire, la fête des mères, des pères, Noël… Le rythme du deuil est en outre différent d'un individu à l'autre.

Cette réorganisation ne peut se faire sans l’aide des autres. Les personnes ont besoin d’un appui, d’une bouée pour refaire surface. Le groupe de paroles est aussi utile dans cette phase, le thérapeute peut aussi terminer son travail ici

 Pour s’aider, on peut commencer par l’échange des pardons. Pardon à soit même, renoncer à l’illusion de la toute puissance, ne plus se laisser envahir par la culpabilité. Se pardonner soit même de ce que l’on n’a pas fait et qu’on aurait du faire, cela attenue notre culpabilité. Par un rite, on va écrire au mort, lui demander pardon de ne pas l’avoir assez aimé par exemple, une lettre que l’on glissera dans le cercueil, cela dépend de la vitesse avec laquelle on aura franchit les étapes précédentes, ou dans sa tombe ou un bouquet devant la photo. Cela soulage énormément ! On peut brûler la lettre.   

On demande pardon pour se pardonner à soi même, j’ai donc fait ce qu’il fallait, je sais que je suis pardonné, il ne vous le dira plus, mais vous vous le sentirez.

Si on se pardonné, on peut pardonner à l’autre, cela peut se faire Ce n’est pas parce qu’il est mort qu’il faut garder un contentieux. Cela peut se réparer, sous forme de rites, ou de psychodrame, de jeux de rôles, qui vous soulageront et permettra de pardonner à l’autre.   

Pour aider à la reconstruction, on peut prendre ce qu’il y avait de bon dans celui qui est mort et le prendre pour soi, c’est l’héritage. Dans la période d’acceptation, on a fini les taches du défunt, la vie du défunt, vider l’armoire de ses vêtements, accompli une promesse faite sur le lit de mort. Dans la période dite de l’héritage, on va chercher les qualités qu’avait le défunt. Tient, il faisait cela comme cela, on a le plaisir de faire pareil, c’est le cadeau caché : « grâce au deuil j’ai pu… ». On reprend naturellement quelque chose de très fort qui existait entre personnes qui s’aimaient. Par exemple, celui ou celle qui reprend les activités qu’avait son conjoint.   

Puis arrive la sérénité (accès au nouvel attachement). La personne a fait la paix avec ce moment de vie sans excès d’émotion. Elle vit dans l’ici et maintenant et ce qui lui arrive aujourd’hui a plus de retentissement que le passé. Si un nouveau projet se dessine, la personne est capable d’y adhérer.


Faire un nouveau projet de rencontre avec un nouveau conjoint, cela ne signifie pas tirer un trait sur le passé ! Il est possible de trouver des organismes de rencontre  qui vous permettront de retrouver l'envie de communiquer, d'échanger et même sur votre deuil.

C'est le cas de REVIVRA2 , voir le site  

http://www.revivrea2.fr/

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Mise à jour: 11 04 2014