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Je vous propose une petite visite des points de discorde entre les religions du livre.

Juifs et Chrétiens  
Les Juifs n’acceptent pas Jésus en tant que Messie pour diverses raisons. Jésus n’a pas accomplie les prophéties de la Bible le concernant : il n’a pas construit le troisième Temple (Ezéchiel 37, 26-28), il n’a pas rassemblé tous les Juifs revenus sur la Terre d’Israël (Isaïe 43, 5-6), il n’a pas fait entrer le monde dans une ère de paix universelle, en mettant fin à toute haine, oppression (Isaïe 2, 4).  

Le Messie doit être un descendant du côté paternel du roi David (Voir Genèse 49, 10 et Isaïe 11, 1). Or, selon la thèse des Chrétiens, Jésus est né d’une femme vierge, et donc n’avait pas de père. Il est par conséquent impossible qu’il ait pu satisfaire aux exigences d’une filiation paternelle remontant au roi David.  

Un verset biblique doit être examiné dans le texte original hébreu, la traduction chrétienne est entachée de nombreuses erreurs de traduction.

L’idée chrétienne d’une naissance virginale a pris naissance dans Isaïe 7, 14 où il est question d’une « alma » qui a enfanté. Le mot hébreu « alma » a toujours signifié : " jeune femme ", mais les théologiens chrétiens, l’ont traduit par " vierge ".  

L’idée catholique de la Trinité transforme Dieu en trois parties distinctes : Le Père, le Fils et le Saint-Esprit (Matthieu 28, 19). Cette conception s’oppose à celle contenue dans le Chema, base de la foi juive : " Ecoute, Israël, Hachem est notre Dieu, Hachem est UN ! " (Deutéronome 6, 4). Les Juifs récitent chaque jour le Chema, ils l’écrivent sur les poteaux des portes (Mezouza), et ils se l’attachent au bras et à la tête (Tefilines). Cette affirmation de l’unicité de Dieu est ce que l’enfant apprend à dire en premier, et elle constitue les derniers mots que le Juif prononce avant de mourir.

Selon la loi juive, l’adoration d’une divinité en trois parties est considérée comme une forme d’idolâtrie - l’un des trois péchés capitaux dont un Juif doit se garder même au péril de sa vie. Cela explique pourquoi, pendant l’Inquisition et à travers l’histoire, les Juifs ont préféré sacrifier leurs vies plutôt que se convertir.

 

Les Catholiques romains croient que Dieu est venu sur terre sous une forme humaine, puisque Jésus a dit : " Moi et le Père sommes un " (Jean 10, 30).

Maïmonide consacre la plus grande partie du " Guide des égarés " à l’idée fondamentale que Dieu est incorporel, ce qui signifie qu’Il ne revêt aucune forme physique. Dieu est éternel, hors du temps. Il est infini, hors de l’espace. Il ne peut pas être né, et il ne peut pas mourir. Affirmer que Dieu prend une forme physique revient à Le déprécier, car cela diminue à la fois Son unité et Sa divinité. Comme le dit la Tora : " Dieu n’est pas un mortel " (Nombres 23, 19).

Le judaïsme affirme que le Messie naîtra de parents humains, et qu’il possédera des attributs physiques normaux comme les autres gens. Il ne sera pas un demi-dieu, et ne sera pas investi de qualités surnaturelles. En fait, chaque génération contient en son sein un individu qui aurait la capacité de devenir le Messie (voir Maïmonide - " Lois sur les Rois ", 11, 3).  

Mais, par rapport à cette religion exotérique, il existe une version ésotérique, celle des Cabalistes:

Chez les Hébreux, le Talmud dit que l’âme d’Abel passa dans le corps de Seth et de là dans celui de Moïse. Le Zohar ajoute : « Toutes les âmes sont soumises aux épreuves de la transmigration…Elles doivent finalement s’immerger de nouveau dans la substance d’où elles sont sorties ; mais avant ce moment, elles doivent avoir développé toutes les perfections dont le germe est planté en elles ; si ces conditions ne sont pas réalisées dans une existence, elles ont à renaître  jusqu’à ce qu’elles aient atteint le degré qui rend possible leur absorption en Dieu » et la Kaballe : « Ce sont les renaissances qui permettent aux hommes de se purifier. »   C'est ce que les cabalistes appellent le GUILGUL. 
La réincarnation est acceptée, mais attention, il ne faut pas changer de sexe: un homme se réincarne en homme, une femme reste une femme!

Chrétiens orthodoxes et catholiques   

Au fur et à mesure que se forgeaient les dogmes chrétiens, lors de nombreux conciles plus ou moins œcuméniques, un certain nombre d’églises orientales n’ont pas accepté certaines leurs décisions et ont fait sécession. Elles se disaient garantes des dogmes précédents et elles se considéraient donc comme orthodoxes. Il en existe quatre groupes distincts.  

Les églises des deux conciles, aussi appelées Nestoriennes. 
L’évêque de Constantinople, Nestorius, qui avait étudié à Antioche, séparait les deux natures du Christ, humaine et divine et pensait donc que l’on ne pouvait appeler Marie mère de Dieu : « c’est une femme et il est impossible que Dieu soit né d’une créature ». Le concile d’Ephèse en 431 tranchât en sa défaveur et Nestorius fut déposé. Les 4 églises nestoriennes firent sécession.  

Les églises des trois conciles, aussi appelées monophysiques ou myaphysique. 
Le moine Eutychès, abbé d’un couvent de Constantinople, défend une doctrine opposée à celle des nestoriens : le Christ n’a qu’une seule nature, la nature divine. Un quatrième concile œcuménique est convoqué à Chalcédoine en 451, qui confirma les deux natures du Christ. Les 7 églises monophysiques firent sécession.  

Les églises des sept conciles, aussi appelées églises « orthodoxes ». 
La rupture est consommée en 1054, mais son origine date de la fondation de l’empire carolingien. Lorsque le projet de mariage entre Charlemagne et l’impératrice byzantine Irène (752-803) avorte en 801, l’empereur carolingien décide de ruiner les espérances de Constantinople.

Il propose donc une modification du crédo chrétien qui était issu des discussions du concile œcuméniques de Constantinople en 381 : 
« Nous croyons en l’Esprit Saint qui est seigneur et qui donne la vie. Il procède du Père. »à remplacer  par : 
« …Il procède du Père et du Fils », en latin « filioque » (ex Patre Filioque procedit). Cela avait été proposé par le concile « local » de Tolède de 589.

Cette nouvelle version s’est répandue en Gaule. L’église de Rome résistera jusqu’au 11ème siècle avant de l’accepter. C’est alors le grand schisme d’orient, une trentaine d’églises orthodoxes faisant sécession, car elles refusent cette évolution du crédo.

Par la suite, un groupe d’une trentaine d’église vont faire sécession pour des raisons de conflits territoriaux, disciplinaires ou doctrinaux à l’intérieur de l’orthodoxie.  

Vieux catholiques et catholiques 

L'église indivise du premier millénaire chrétien, avant les grandes cassures est leur référence. Ils se référent aux sept premiers conciles, les seuls à être vraiment œcuméniques. Ils récusent le concile de Trente (1563), où manquait une bonne partie de la chrétienté (orthodoxes et protestants). L’église vieille catholique rejette les dogmes mariaux de l’immaculée conception (1854) et de l’assomption (1950), comme non contenus dans l’écriture et les nouveaux dogmes de 1870 : l’infaillibilité pontificale et la juridiction suprême et directe de l’évêque de Rome sur toutes les églises, parce que non fondées sur les Saintes Ecritures. 
C’est la confession de foi des conciles de Nicée (325) et de Constantinople (381), acceptée par toute la chrétienté, qui est l’expression du résumé de la foi chrétienne. Les vieux catholiques situent donc la date de la rupture dans la continuité des sept églises orthodoxes ci-dessus en 1054.  

Pour un vieux catholique, il est impensable qu’on puisse interdire ou prescrire telle ou telle forme de contraception. C’est la conscience personnelle de chacun qui doit être prise au sérieux. De la même façon, il est inconcevable que quelqu’un puisse être exclu de la communauté parce qu’il a échoué sur le plan conjugal; on lui donnera même la possibilité de conclure un nouveau mariage religieux. Les vieux catholiques acceptent le mariage des prètres et l'ordination des femmes. Site à visiter: http://www.vieux-catholique-alsace.com/

Eglise Catholique Libérale et Vieille Catholique
 
L'Église Catholique Libérale est une Église indépendante, issue d'une réorganisation de l'Eglise Vieille Catholique qui se sépara de Rome (voir paragraphe précédent). C’est une Église cérémonialiste, qui dit allier la plus garnde liberté de pensée à la forme ancienne de la dévotion sacramentelle.

La philosophie de l'Église Catholique Libérale possède beaucoup de points communs avec celle des écoles néo-platoniciennes de la tradition chrétienne. Elle enseigne que l'homme est divin dans son essence et qu'il peut, comme l'affirma Origène au III° siècle, développer les pouvoirs spirituels qui sont latent en lui, par un processus de vies successives.  
Site à visiter:  http://www.eglise-catholique.org/public/enseignements.htm#mort

Anglicans et catholiques   

Ce n’est pas un problème politique, comme pour les protestants, qui a entraîné l’éloignement des anglicans, mais le problème personnel du roi Henri VIII qui voulait épouser sa maîtresse Anne Boleyn. En 1527, il fait au pape une demande d’annulation de son mariage avec Catherine d’Aragon qui ne lui donne pas d’héritier male. Le refus définitif du pape Clément VII en 1530 entraîne la rupture avec Rome. Henri VIII se déclare chef suprême de l’Eglise et du Clergé d’Angleterre.

Les clercs anglicans ont le droit de se marier. Les femmes peuvent être ordonnées prêtres et évêque dans la plupart des églises anglicanes.   

Protestants et catholiques   

Entre protestants et catholiques, il existe trois points de désaccord fondamentaux. Il s’agit du pape, du statut de Marie, la mère de Jésus et de la messe.  

La non reconnaissance du pape, donc d’une autorité supérieure, vient de l’origine du protestantisme. Il s’est développé grâce à l’appui des dirigeants des états allemands qui ne supportaient plus de rendre des comptes au pouvoir temporel du pape, à Rome. Nous voyons actuellement les limites de cette conception sans centralisme : elle conduit à une prolifération de mouvements divers dans le cadre du protestantisme.  

A l’opposé, cette liberté permet de mieux prendre en compte les besoins de la femme et ceux de la famille, mieux connus par des pasteurs mariés qu’ils soient hommes ou femmes. Les protestants n’ont pas de jugement péremptoire sur les sujets aussi compliqués que le divorce et la contraception. Ils ont trouvé dans le Nouveau Testament, les arguments en faveur du mariage des pasteurs.

Epitre de Paul à 1 Timothée 3, 1-12 
3.1   Cette parole est certaine: si quelqu'un aspire à la charge d'évêque, il désire une œuvre excellente.

3.2   Il faut donc que l'évêque soit irréprochable, mari d'une seule femme, sobre, modéré, réglé dans sa conduite, hospitalier, propre à l'enseignement.

3.3   Il faut qu'il ne soit ni adonné au vin, ni violent, mais indulgent, pacifique, désintéressé.

3.4   Il faut qu'il dirige bien sa propre maison et qu'il tienne ses enfants dans la soumission et dans une parfaite honnêteté;

3.5   car si quelqu'un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l'Église de Dieu?

3.8   Les diacres aussi doivent être honnêtes, éloignés de la duplicité, des excès du vin, d'un gain sordide,

3.11 Les femmes, de même, doivent être honnêtes, non médisantes, sobres, fidèles en toutes choses.

3.12 Les diacres doivent être maris d'une seule femme, et diriger bien leurs enfants et leurs propres maisons.

 

Paul dit expressément qu’un futur évêque doit être marié et qu’il doit savoir diriger sa propre maison, sinon, comment prendrait il soin de celle de Dieu ? Ce n’est pas seulement une possibilité, encore moins une exception, c’est un fait acquis.  

Epitre de Paul à 1 Timothée 4, 1-4

4.1Mais l'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons,  

4.2 par l'hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience, 

4.3  prescrivant de ne pas se marier, et de s'abstenir d'aliments que Dieu a créés pour qu'ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité.

4.4  Car tout ce que Dieu a créé est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu'on le prenne avec actions de grâces,

 

Paul traite de faux prophètes ceux qui empêcheraient les hommes de se marier ! Ce que Dieu a créé est bon si les hommes l’utilisent à bon escient.  

Epitre de Paul à Tite 1, 5-7 
Tite est chargé d'organiser l'Eglise de Crête, d'établir des conducteurs fidèles, et de lutter contre ceux qui enseignent de fausses doctrines

1.5   Je t'ai laissé en Crète, afin que tu mettes en ordre ce qui reste à régler, et que, selon mes instructions, tu établisses des anciens dans chaque ville, 

1.6 s'il s'y trouve quelque homme irréprochable, mari d'une seule femme, ayant des enfants fidèles, qui ne soient ni accusés de débauche ni rebelles.

1.7 Car il faut que l'évêque soit irréprochable, comme économe de Dieu; qu'il ne soit ni arrogant, ni colère, ni adonné au vin, ni violent, ni porté à un gain déshonnête;

 

Paul redit à Tite ce qu’il a dit plus haut à Timothée : un évêque est un homme marié qui tient sa maison.

Cette question du mariage des prêtres fait problème à l’intérieur de l’Eglise catholique. L’abbé Pierre (1) souhaitait que cette possibilité soit offerte. Dans la branche des « vieux catholiques », les prêtres sont autorisés à se marier.  

Ce que la Réforme a rejeté de manière catégorique, c'est le culte marial. Dieu seul est Dieu et cette adoration, ne saurait s'adresser à Marie, déifiée et élevée au rang d'une véritable déesse. Là encore, comme pour le pape, Marie est le signe d'un problème plus vaste. Le protestantisme a, d'emblée, refusé aussi tout ce qui, de près ou de loin, pouvait s'identifier au culte des saints et à la vénération des reliques. Le culte marial et celui des saints contredisent, trahissent et dénaturent profondément le strict monothéisme. 
Soli Deo gloria (A Dieu seul la gloire), telle peut être, à la suite de Calvin, la devise de tous les protestants.  

Ce que deviennent le pain et le vin lors de la messe est le troisième point de divergence. Mais la fracture n’est pas aussi nette que pour les autres sujets, car les protestants ne sont pas unanimes sur cette question.

Pour les catholiques la transsubstantiation est de mise. Le pain et le vin sont convertis en la substance du corps et du sang du Christ. 
Pour les luthériens, le pain et le vin, restent pain et vin, mais deviennent substantiellement corps et sang du Christ : c’est la consubstantiation. 
Pour les tenants de Zwingli, c’est la thèse suisse qui est la règle : après l’ascension, le Christ n’est plus présent sur terre, en conséquence le pain et le vin sont uniquement des signes, des symboles. 
Calvin est d‘accord avec Zwingli sur ce point, le pain et le vin ne sont pas transformés ni convertis en autre chose. 

La rupture entre catholiques et protestants a été consommée au concile de Trente (1545-1563). C’est Luther, lui-même qui a demandé l’arbitrage du concile dans son conflit avec la papauté en 1518 puis en 1520. Ce concile trancha sur des questions très diverses : décrets dogmatiques sur le péché originel, la justification, les sacrements. La transsubstantiation est confirmée par opposition à la consubstantiation des luthériens, ainsi que le culte des saints et des reliques. 
  

Musulmans et catholiques   

Pour le musulman, "iI n'y a pas d'autre dieu qu'Allah et Mahomet est le prophète d'Allah." La simple récitation de cette formule suffit à authentifier une conversion à l'islam. 
 
Il ne comprend pas que pour les chrétiens, Dieu puisse être une seule personne en trois manifestations. Dans le Coran, la trinité chrétienne est critiquée, sourate 5 :

72 Ce sont, certes, des mécréants ceux qui disent : «En vérité, Dieu c'est le Messie, fils de Marie.» Alors que le Messie a dit : «Ô enfants d'Israël, adorez Dieu, mon Seigneur et votre Seigneur». Quiconque associe à Dieu (d'autres divinités) Dieu lui interdit le Paradis; et son refuge sera le Feu. Et pour les injustes, pas de secoureurs ! 
73 Ce sont certes des mécréants, ceux qui disent : «En vérité, Dieu est le troisième de trois.» Alors qu'il n'y a de divinité qu'Une Divinité Unique ! Et s'ils ne cessent de le dire, certes, un châtiment douloureux touchera les mécréants d'entre eux.  

Ainsi, pour les musulmans, Jésus n’est pas Dieu, mais uniquement un prophète, Sourate 4 :

171. Ô gens du Livre (Chrétiens), n'exagérez pas dans votre religion, et ne dites de Dieu que la vérité. Le Messie Jésus, fils de Marie, n'est qu'un Messager de Dieu, Sa parole qu'Il envoya à Marie, et un souffle (de vie) venant de Lui. Croyez donc en Dieu et en Ses messagers. Et ne dites pas «Trois». Cessez ! Ce sera meilleur pour vous. Dieu n'est qu'un Dieu unique. Il est trop glorieux pour avoir un enfant. C'est à Lui qu'appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre et Dieu suffit comme protecteur.   

Les musulmans ne pouvant se résoudre à la mort d’un prophète sur la croix, le coran laisse planer un doute sur ce sujet, sourate 5 :

156. Et à cause de leur mécréance et de l'énorme calomnie qu'ils prononcent contre Marie, 
157. et à cause leur parole : «Nous avons vraiment tué le Christ, Jésus, fils de Marie, le Messager de Dieu»... Or, ils ne l'ont ni tué ni crucifié; mais ce n'était qu'un faux semblant ! Et ceux qui ont discuté sur son sujet sont vraiment dans l'incertitude : ils n'en ont aucune connaissance certaine, ils ne font que suivre des conjectures et ils ne l'ont certainement pas tué. Les commentateurs actuels citent l’Evangile apocryphe de Barnabé qui remplace Jésus par Judas sur la croix, ou par Simon, comme il est écrit dans d'autres anciennes écritures.   

Les musulmans contestent également le dogme du péché originel. C’est un déni de justice, car Dieu qui pardonne, ne punit pas une personne pour la faute d’une autre. D’ailleurs la Bible dit que :

Le fils ne porte pas l'iniquité du père, Ezhzchiel : 18.20 
L'âme qui pèche, c'est celle qui mourra. Le fils ne portera pas l'iniquité de son père, et le père ne portera pas l'iniquité de son fils. La justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui.

Dieu pardonne les péchés, Ezhzchiel 18.21 
Si le méchant revient de tous les péchés qu'il a commis, s'il observe toutes mes lois et pratique la droiture et la justice, il vivra, il ne mourra pas.  

Dans le Christianisme, le péché originel rend confuse toute responsabilité personnelle. Pourquoi suis-je puni pour quelqu’un qui a fauté avant moi ?

Le soufisme

Le soufisme se veut l'ésotherisme musulman. Sa position vis à vis de la réincarnation est contrastée. 

Certains sites soufistes refusent l'idée de réincarnation, le Soufi Hazrat Inayat Khan le dit clairement sur son site:  http://soufi-inayat-khan.org/index.htm

D'autres sont plus ouverts, le cheikh Khaled Bentoubes dans son livre "le soufisme coeur de l'islam"(2) ne condamne pas, il laisse la porte ouverte : « Dans toute la tradition islamique, je n’ai jamais vu traiter la réincarnation, comme je n’ai jamais entendu dire qu’elle n’existait pas. » C’est une position plus ouverte que celle de chrétiens traditionnalistes.

Le grand maitre soufi iranien Bahram Elahi défend l'idée des vies successives dans ses livres "la voie de la perfection" et "connaissance de l'Ame" (3). Site à voir  http://www.e-ostadelahi.fr/

Voici quelques extraits de ce dernier livre sur : 
Les contacts avec les décédés : 
"Il faut aussi attirer l'attention sur le fait qu'en règle générale, lorsque des personnes vivant sur terre entrent en contact avec des âmes défuntes (que ce soit en rêve ou par d'autres moyens), les informations qu'elles reçoivent… "

La durée des vies successives :  
"Le délai maximum imparti pour franchir les étapes menant à la perfection est de 50000 années solaires terrestres….
Ces 50000 ans sont répartis de manière à ce qu'en moyenne, chaque vie dure cinquante ans…
Ces 50000 ans représentent la durée maximum dont l'âme dispose pour parcourir les étapes dans l'habit humain; il lui est donc donné de revêtir au moins mille habits humains… "

L’entre deux vies : 
"Tant qu'une âme n'a pas encore atteint le niveau de la perfection, quel que soit le nombre de fois où elle meurt pour renaître dans un nouvel habit, chaque fois qu'elle quitte sa dépouille mortelle, celle-ci disparaît, alors qu'elle-même, qui est immortelle, est nécessairement transférée pour une durée provisoire dans le monde intermédiaire…
La durée du séjour de l'âme dans le monde intermédiaire n'est pas prévisible et n'est pas la même pour tous. n peut arriver
qu'une âme soit immédiatement, assignée à un corps et renvoyée sur terre, ou au contraire qu'elle s'attarde quelque temps dans le monde intermédiaire, car la durée du séjour de chaque créature dans le monde intermédiaire dépend de critères déterminés par le Juge éternel... "

Les inégalités des destins humains : 
"Les inégalités que l’on observe dans la vie des créatures dépendent en tous points et
à tous égards de comptes extrêmement précis concernant leurs actions passées, présentes et futures ou du degré de leur perfectionnement…."

Parmi les sept citations du Coran justifiant ces positions, deux nous semblent explicites quelque soient les traductions prises en compte. Elles parlent de deux vies successives: 

Sourate 2 Al-BAQARAH (LA VACHE) 
28. Comment pouvez-vous renier Dieu alors qu'Il vous a donné la vie, quand vous en étiez privés ? Puis Il vous fera mourir; puis Il vous fera revivre et enfin c'est à Lui que vous retournerez. 

Sourate 40 GAFIR (LE PARDONNEUR) 
11. ils diront : «Notre Seigneur, tu nous as fais mourir deux fois, et redonné la vie deux fois : nous reconnaissons donc nos péchés. Y a-t-il un moyen d'en sortir» ? 
 

Témoins de Jéhovah

 A la question que devient on après la mort, les témoins de Jéhovah disent que Dieu se souvient des personnes disparues et peut les ramener à la vie dans le paradis terrestre à venir.  

Ils critiquent les autres religions qui ont du mal a expliquer ce qui se passe entre la mort et la résurrection : cet état intermédiaire. Partant de ce constat, ils disent que l’âme est la personne elle-même et que lorsque la personne meurt, l’âme meurt aussi. Il n’y a donc pas d’existence consciente après la mort. Les morts sont inconscients, inactifs, ils ne savent rien.  

Une fois la force vitale partie, seul Dieu est en mesure de la restituer. Nous ayant crée une fois, il est capable de nous re-créer. Dieu se souvenant de nous, nous ressuscitera, non pas dans un endroit inconnu, au ciel, mais sur la terre transformée en paradis terrestre, sans misère, sans haine. Nous seront accueillis par les survivants de « la fin du Monde » qui aura épargné les bons. Nous aurons la perspective d’y rester éternellement dans des conditions paisibles et paradisiaques. 

En conséquence, comme il n'y a personne dans l'Au-delà  jusqu'à la fin du monde, tous ceux qui disent communiquer avec leurs défunts communiquent donc avec le diable en personne .
 
Synthèse   

L’examen de ces différences entre les 6 religions du livre montre qu’un consensus complet est impossible à établir. Toutefois, un compromis est possible sur les bases suivantes :  

-Jésus n’est pas Dieu, mais seulement un prophète. Cela donnerait satisfaction aux musulmans et pas totalement aux juifs, qui n’acceptent même pas ce rôle de prophète pour Jésus. Par contre, les juifs veulent un Messie qui soit un homme né de parents humains, cela serait donc le cas. 

 - Marie n’est pas vierge immaculée. Cette proposition rallierait les Juifs et les protestants pour qui le panthéon catholique est aussi bien fourni que le panthéon grec. Les églises orthodoxes des deux conciles seraient satisfaites. 
Dichotomie de la femme : sainte lorsqu’elle est mère et totalement disqualifiée et rejetée lorsqu’elle ne l’est pas encore. Les religions du pourtour de la Méditerranée ne donnent pas de rôle important aux femmes, si ce n’est au foyer familial, procréation et éducation des enfants. Pour que Jésus descende de David, (dogme chrétien), il faut impérativement que Joseph soit son père biologique et pas seulement un père adoptif ! Marie n’est donc pas, ni plus, vierge.   

-  Dieu est seul Dieu, la trinité est abandonnée. L’Esprit Saint n’est que l’expression de la puissance de Dieu, sa force en quelque sorte et non pas une personne. Le « panthéon » catholique ne peut plus être critiqué par les musulmans et les protestants. 

     -    La présence de Jésus lors de la messe est symbolique. Les catholiques ne sont donc pas des cannibales !

      -  Le péché originel n’existe pas, nous n’avons pas à payer pour les fautes d’un autre, nous devons déjà "équilibrer" les notres, ce qui est dejà assez difficile .   

Nous voyons donc que dans chacune des trois religions du livre, il existe une version ésotérique qui accepte la réincarnation: chez les juifs, les cabalistes; dans l'islam, certains soufistes et chez les chrétiens, l'Eglise Catholique Libérale 

1. Mon Dieu Pourquoi  par l'abée Pierre (page 29Edition Plon 2005

2. Le soufisme cœur de l’islam par Khaled Bentounès   Editions la table ronde  Paris 1996

3. Connaissance de l'Ame par Ostad Elahi   Editions l'Harmattan   Paris 2001


Nota : vous n'êtes pas obligés d'adhérer  à ces croyances pour que vous puissiez contacter vos défunts. Les contacts sont du domaine de la physique, les croyances ne sont que des croyances.
 


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Mise à jour: 21 10  2015