AU-DELA DU MIROIR | |||||
LES RELIGIONS D'EXTREME ORIENT | |||||
Accueil | Présentation | Conférences | Notre livre |
Enseignements | Médiumnité |
Faire son deuil | Calendrier conférences | Bibliographie | Contacts | Associations amies | Sites amis |
Les techniques de communication | L'organisation de l'Au-delà | ||||
Introduction | Religions du livre | Réincarnation | L'Etre humain | Passage dans l'Au-delà | Fonctionnement de l'Au-delà |
Karma Samsara Gilgul | Dogmes chrétiens restants | Connaissance des vies antérieures | Obsession | Epilogue pour l'Homme |
Les animaux et l'Au-delà |
Hindouisme et Bouddhisme |
Dogmes d'Orient restant |
||||
Ces religions d’Extrême-Orient partagent la croyance en la
réincarnation. Toutefois, les modalités en sont très différentes. Les Védas et Upanishads, textes sacrés de l’Hindouisme, disent que l’Atman est le soi immortel qui survit à la mort. Il se détache du corps physique en rompant la corde d’argent qui l’y relie lorsqu’il cesse de fonctionner. L’Atman reste conscient et entre dans le Yamaloka où chacun est réparti selon ses mérites et son karma. Chaque renaissance est déterminée par les actes de nos vies précédentes. Cette causalité est parfaitement résumée par Solange Lemaitre (1) : « Tout acte, toute pensée produit
un résultat bon ou mauvais dont le responsable aura à s'acquitter, un jour,
dans cette vie ou dans une autre. La somme de ces effets, au cours d'une
existence, représente le karma de
chaque être. Nul ne peut échapper à cette loi du Karma ou rétribution des
œuvres qui explique et justifie les conséquences de nos pensées et de nos
actions. La vie actuelle de chaque individu, conditionnée par
la précédente, conditionne La gravité du suicide se révèle clairement sous cette
loi. Il est un refus de vivre, alors qu'il faut, au contraire, accepter de payer toutes les dettes contractées
par des actes antérieurs afin d'épuiser son karma et échapper au samsâra,
c'est-à-dire aux renaissances. La loi du karma
engendre fatalement la loi de la réincarnation comme une nécessité puisque
l'âme est appelée à revenir pour « solder », sur Le karma est donc bien la résultante de nos actions passées et non pas une imposition divine comme le disent les bouddhistes (2) lorsqu’ils critiquent les hindouistes. Pour le Bouddhisme, la vie des hommes est impermanence, Anitya. De cela découle la doctrine bouddhiste de l’Anâtman, absence ou inexistence d’un soi permanent. Le Bouddha n’a pas clairement expliqué ce qui survit à la
mort. Voilà ce qu’en dit Ringou Tulkou Rimpoché dans son livre « Selon le
bouddhisme, nos vies successives ne sont pas comparables à un collier où chaque
vie serait une perle et dont le fil serait l'âme traversant toutes les perles.
La conception bouddhiste réfute l'existence d'un esprit ou d'une âme qui
passerait d'un corps à l'autre, comme si on changeait d'habit (même si c'est
parfois ce qui est présenté pour aider certaines personnes à comprendre le
processus). Quand nous passons vers la vie suivante, rien n'est transféré. Rien
ne va d'un endroit à un autre ».
Pour le Dalaï-Lama (3), le moi est une illusion. « Nous ne reconnaissons aucune entité indépendante et stable attachée à l’individu ». Mais en 2008, il précise sa pensée (4), la mort est la séparation entre le corps physique et la conscience ! Celle-ci est le cinquième agrégat constituant l’individu, dont voici les quatre autres : - les formes comprenant les cinq éléments (terre, eau, feu, air et espace) ainsi que le corps physique. - Les sensations - Les perceptions - Les facteurs mentaux et les habitudes qui nous font réagir et motivent nos actes. Le Bouddhisme (5) réfute également l’existence d’un Dieu créateur, car il aurait donc crée la souffrance et le mal ! C’est une objection qui est faite également au Christianisme. Le Bouddhisme se résume donc à cette formule : ni Moi, ni Dieu ! C’est le pendant de la formule anarchiste : ni Dieu, ni Maitre ! Le discours peut paraître ambigu pour un occidental, il
semblerait qu’il faille distinguer renaissance et réincarnation. Le cycle des
renaissances, Samsara, est une obligation pour ceux qui n’ont pas atteint un
certain niveau de qualité. Au contraire, la réincarnation est un choix pour
ceux qui ont dépassé ce niveau. C’est le cas des bodhisattvas dont l’esprit ne
peut pas « mourir » et bien que n’ayant plus besoin de renaître pour
progresser, acceptent de se réincarner, par compassion, pour aider les humains
sur Si nous comprenons bien la philosophie bouddhiste (6) et donc la non-existence de l’égo, de l’âme, dans la vie suivante, nous pouvons nous manifester dans plusieurs incarnations différentes et simultanées, chacune animée d’une partie du flux de conscience du mort. C’est typiquement le concept d’Ame groupe qui sera développée plus loin pour les animaux ! Heureusement, si le mourant est doué d’une volonté et de pouvoirs psychiques suffisants, il va réussir à garder ensemble les différents flux de conscience et se réincarnera en bloc, donnant naissance à un « Tulkou (8) ». Le Dalaï-lama est considéré comme l’un des plus éminents Tulkous. Pour un bouddhiste, il serait donc impossible de communiquer avec les morts, puisqu’ils n’existent plus en tant que personnes indépendantes. Et bien entendu, nous ne les retrouverons pas à notre propre mort, car ils seront dilués dans le cosmos et nous aussi ! Toutefois, Kalou Rinpotché (9) : laisse une possibilité : « dans le Dharma, on dit que tant que l’on pas obtenu un niveau de réalisation qui s’appelle le chemin de la vision… il n’est pas possible de communiquer avec des êtres qui sont dans le Bardo » Cela signifie donc qu’avec ce niveau de réalisation la communication est possible tant qu’ils sont dans le Bardo, c’est à dire pendant au maximum quarante neuf jours après leur décès. Les différentes étapes après la mort sont les suivantes : - Bardo du moment de la mort : le temps de l’agonie, - Bardo de la vacuité : après l’arrêt de la respiration, l’esprit sombre dans l’inconscience, - Bardo du devenir : visions plus ou moins inquiétantes et enfin vision de la future renaissance Lors d’un échange, en 1994, avec des scientifiques sur les NDE (10) , le Dalaï-Lama, a réfuté la possibilité de rencontrer des parents déjà décédés lors de ces expériences car ils seraient déjà réincarnés, pratiquement dès leur mort et en tout cas avant le 49ième jour. Dans ce livre, il considère d’ailleurs ces phénomènes de NDE comme faisant partie du domaine du rêve. Nota:Ces conception d'Orient étant très difficiles à comprendre pour un esprit occidental, je suis preneur de toutes informations complémentaires ou de corrections fraternelles pouvant mieux les faire connaitre.
(1) Solange Lemaitre, Ramakrisna et la vitalité de l’hindouisme, Editions du Seuil, 1959
(4) Le Dalaï-lama, La force du Bouddhisme, Editions Robert Laffont, 1994 |
|||||
http://www.copyrightdepot.com |
Tous
les textes des pages ENSEIGNEMENTS ont fait l'objet d'un dépot de copyright
48052 . Toute utilisation commerciale sous quelle forme que ce soit (livre, film, DVD, CD etc...) est interdite. Toute utilisation personnelle est autorisée sous réserve de donner la source et les références du copyright. |
||||
Informations légales | Retour haut de page | Mise à jour: 03 10 2011 |